Il espère ainsi « le plus vite possible, obtenir un cessez-le-feu et une architecture de paix ».
Le chef de l’Etat estime que « l’Europe ne peut pas être en sécurité et en paix si elle ne parle pas avec la Russie et si elle ne construit pas avec la Russie ».
Faisant état de « sa volonté d’avancer », Emmanuel Macron a souligné que Poutine « a été un dirigeant qui est celui de l’émancipation de son pays, de son ouverture, de l’entrée au G8, puis au G20, et de la reconnaissance internationale ».
Notant « une évolution de la Russie », le Président français s’est, par ailleurs, refusé à qualifier son homologue russe de « dictateur ».
Il explique « essayer de protéger » la France « de la guerre, et protéger les valeurs de démocratie en Europe, en conduisant Poutine à stopper ce conflit ».
« Ce que nous essayons de faire en Européens, c'est de stopper cette guerre sans faire la guerre. Et dans ce contexte, continuer à discuter avec Vladimir Poutine », a-t-il plaidé, expliquant que les sanctions adoptées visent à « maximiser le coût de cette guerre pour la Russie ».
Emmanuel Macron a également réitéré son intention d’accueillir jusqu’à 100 mille réfugiés ukrainiens.
À noter que le chef de l’Etat s’exprimait ce lundi soir en tant que candidat dans le cadre d’une émission controversée organisée par la chaîne TF1 pour entendre les aspirants à la fonction présidentielle, à un mois de l’élection.
Le choix éditorial de la chaîne privée d’exclure de son programme les candidats Philippe Poutou, Nicolas Dupont-Aignan, Nathalie Arthaud et Jean Lassalle, a provoqué de vives réactions notamment sur les réseaux sociaux ou de nombreuses personnalités ont dénoncé une atteinte à la démocratie.
AA